En hiver, une montagne facile d'accès l'été peut devenir difficile, voire inaccessible.

Le Mont de la Guerre (2293 m) est un bel exemple "théorique". En effet, de technique facile l'été (la difficulté de l'effort viendra de l'endroit de départ et du dénivelé envisagé), il devient exigeant avec la neige et parfois totalement déconseillé en fonction des conditions de montagne (risque d'avalanches, …). Lorsqu'il n'est pas déconseillé, il conviendra néanmoins de choisir l'heure de départ afin de franchir les passages délicats à un moment où les conditions sont favorables.

Au départ du petit village de Tincave, au dessus de Bozel, en Vanoise, l'hiver 2007 nous permet de franchir plusieurs saisons en 1 jour et 1000 m de dénivelé positif. En bas, l'automne ou le printemps, en haut, l'hiver.

Très belle course sportive, qui offre de superbes points de vue et, ce jour-là, une lumière "magique" nous récompensera des efforts consentis pour vaincre ce Mont.

Au fur et à mesure
Que je m'élève  
La montagne m'élève
Plus encore

                                         M N

La montagne hivernale se conjugue presque sans sentier dés que la neige est présente. C'est un plaisir que de choisir son itinéraire et un autre encore que de faire sa trace.

Montagne Naturellement

Michel Nieus

Associez la montagne et l'écriture

Laissez la montagne chouchouter votre cerveau droit

Notre civilisation à surdéveloppé les facultés de notre cerveau gauche, de ce fait nous nous sommes coupé d'une grande (si ce n'est la plus grande) partie de notre perception du monde, de la réalité.

Lorsqu'on essaie de "dire" ce qu'on voit, par exemple et en ce qui nous concerne ici, le paysage, nous avons tendance spontanément à "nommer" ce paysage en utilisant les raisons pour lesquelles il nous semble beau. Ceci montre le fonctionnement de l'hémisphère gauche de notre cerveau. On fait en quelque sorte une analyse des images représentatives au détriment d'une vision directe qui "alerterait" nos sens sans barrière cognitive. Cette vision directe, sans filtre cognitif ou rationnel, qui atteint nos sens, notre intuition serait alors une démonstration de l'hémisphère droit de notre cerveau.

La montagne nous offre des possibilités de stimulations de ce cerveau droit. De par l'effort nécessaire pour s'y déplacer et de part la "présence" à notre marche que nous allons essayer de développer. L'effort peut devenir un allié contre la résistance que va dresser le cerveau gauche. En étant présent à la marche, en étant présent aux sensations associées à la rando, nous pourrons laisser le paysage pénétrer dans notre cœur, nos tripes. Il nous restera alors le loisir de laisser faire le crayon …

2010

Le cerveau ne s'use que si on ne s'en sert pas (anonyme)

Durant ces 5 jours, nous allons essayer d'approcher des moyens de faire céder le cerveau gauche afin que notre vision atteigne le cerveau droit, er de s'y imprégner, se laisser immerger dans le présent. Faire en sorte que notre cerveau gauche se mette au service du droit sera l'objectif de cette incursion dans le cadre impressionnant du parc national de la Vanoise.

Docteur en psychologie mais hors des sentiers battus.

Mon expérience de travail avec les états modifiés de conscience m'a appris que la théorie, certes importante, vient derrière et, surtout, toujours en retard sur les découvertes, l'expérience. La psychologie mène à tout puisque je suis arrivé dans la montagne. Là je dois avouer que la montagne est la plus forte dans la mesure où elle me détourne de la psychologie (en tant que métier) et m'attire, me prend, je crois, définitivement.

Avec les personnes que j'accompagne en montagne, e ne suis donc pas psychologue !

La passion de la montagne était mon jardin secret, une passion ancienne mais révélée assez récemment. Ne pouvant garder cette passion pour moi seul, j'ai décidé d'en faire métier et d'emmener les gens prendre le pouls des cimes, de découvrir une des sources de la nature profonde de l'humanité. Quand la nature s'exprime pleinement, quand elle garde encore un peu de sa "sauvagerie" et, surtout, quand elle est hostile, l'homme garde, ou retrouve, sa solidarité naturelle. Il n'y a que là, quand l'environnement est hostile, me semble-t-il, que cette solidarité s'exprime en puissance. Je ne nie pas les solidarités qui existent ailleurs mais jamais elle ne sera aussi "pleine" que dans un environnement hostile. Or la montagne (au même titre que le désert ou la mer) est un environnement hostile. Le travail de "guide" ne consiste pas seulement à trouver un itinéraire et assuré une sécurité, il consiste aussi, et peut-être même surtout en ce qui me concerne, à faire partager un environnement, à faire découvrir les subtilités de la nature sauvage, à essayer de montrer qu'aborder un "paysage" n'est pas seulement une vision de carte postale mais une "construction" émotionnelle. En se déplaçant de quelques mètres, par exemple, la vue vous entre dans le cœur et l'âme. La contemplation et la méditation exercent pleinement leurs bénéfices, même et sans doute grâce à l'effort consenti pour arriver à cette découverte.

C'est dans cet esprit que je vous propose de vous emmener dans la montagne.

Michel Nieus

Il est évident que je suis régulièrement en montagne et que, là-haut, je n'emporte pas mon ordinateur.

vous comprendrez alors qu'il peut parfois y avoir un petit temps de retard dans les réponses.

Pour me contacter :

montagne.naturellement@yahoo.fr

Michel Nieus

16, rue des Jardins

73500 Modane

France

Vous pouvez aussi (mais n'en abusez pas) me téléphoner : 0033 (0) 58 33 64 73

  >> Si je ne puis répondre, écoutez ce que dit le message d'accueil.

Associez la montagne, la marche consciente et la marche afghane

S'initier et apprendre la marche consciente, s'initier et apprendre la marche afghane dans le cadre prestigieux de la Vanoise est certainement une expérience profonde, voire de transformation.

On peut utiliser la marche pour se reconnecter, pour servir notre esprit.

Marcher en étant pleinement présent à soi-même, un peu comme si on "oubliait" que nous "savons" que nous marchons pour le "sentir".

Faire l'expérience d'une reconnexion à soi-même et, surtout, faire alors l'expérience que cette reconnexion à soi-même nous reconnecte aux autres, à notre environnement, à la nature … 

Marcher dans le plaisir et réduire la fatigue.

Apprendre à respirer sur notre marche … Ce que je me permets d'appeler "Le Souffle du Plaisir", est pratiqué depuis des lustres par des bergers afghans et c'est ce qu'on appelle la marche afghane.

Une pratique qui permet une oxygénation optimale de notre organisme, qui diminue alors les effets négatifs dus à une marche longue ou un dénivelé important.

2010

Lors de ces 4 jours dans le cadre superbe du parc national de la Vanoise, nous allons essayer d'appliquer le concept et les principes repris ci-dessus.

Nous allons, surtout, nous imprégner de l'environnement humain, naturel et sauvage qui nous sera offert sans retenue